mercredi 7 mai 2014

Quel Bordel !


Bonjour,

Ah le bon vieux temps des bordels !
Il y a beaucoup de termes pour désigner ces maisons du plaisirs :
maison close, maison de passe, maison de joie mais aussi  lupanar  ; qui vient du latin « lupa » pour « louve » au sens de courtisane, pas de « panard » pour "- J'ai pris un de ces panards" ! Quoi que !

Au départ crées pour que les soldats puissent se détendre lors de leurs permissions , elles sont vite « adoptées » par Monsieur Tout-le-monde !
Elles y regroupent entre dix et trente filles souvent logées directement , soit dans le greniers soit dans un établie accolé à la maison, mais presque jamais à l’intérieur même de la maison , réservé lui aux chambres de passes.
Les filles étaient recrutées par des « placeuses » ; généralement dans des hospices à l'étage maladies vénériennes (on se demande bien pourquoi!) mais aussi dans les maternités car un grand nombre d'entre elles sont des filles- mères qui pour s'en sortir avec leur enfants à charge n'ont pas vraiment d'autres solutions, elles étaient bien souvent rejetées par la société. 
Les placeuses sont payées en fonction des filles qu'elles recrutent mais ne sont pas prostituées ; les filles de joies elles, reçoivent un salaire médiocre car le loyer et les honoraires des médecins et les frais de nourriture sont directement retirés de la paye.



Chaque maison avait son règlement intérieur mais généralement les clients payaient 5 francs. Sur cette somme 2 francs étaient destinés à la maison et 2 francs 50 à la femme. On payait 50 centimes pour la serviette. L'hygiène était de mise ! Les filles étaient soumises à des contrôles réguliers et si toutes fois elles attrapaient une maladies elles étaient séquestrées à l'hospice jusqu'à guérison totale ; il va de soit (ou pas...) qu'elles n'étaient pas payer pendant leur hospitalisation car inactives !



Les volets de ces maisons sont clos (d'où le nom de maison close) la maîtresse de maison allumait une lanterne rouge pendant les heures d'ouvertures.
En 1939, plus de 700 maisons de ce genre étaient recensées ! Tout au long du 19ème siècle, les préfets délivrent des « certificats de tolérance » aux tenancières de ces maisons (les mères maquerelles, les hommes n'ayant pas le droit d'être patron de ce type d'établissements), les maisons closes prennent alors le nom de « maison de tolérance »
Des « cabaret-bordel » font leur apparition pour attiré les hommes aisés . Beaucoup de grands noms s'y croisent tel que Jean Gabin ( je ne regarderai plus jamais ses films du même œil!) mais aussi Edith Piaf ( la coquine!) .



Les maisons furent fermées en France le 13 avril 1469, à la suite de la loi Marthe Richard. Quelle idée ?!
De nos jours , les pays comme l'Espagne et l'Allemagne qui ont légalisé la prostitution , fonctionne aussi avec des maisons closes . Des règles stricts d'hygiène et de sécurité sont partie intégrante du règlement intérieur. Les clients sont triés sur le volet et les préservatifs y coulent à flot !
Mais la plupart des filles sont Bulgares ou Roumaines ; elles ont « l'obligation familiale » de se prostituer dans ce genre de lieu...



Chez nous, bien qu'existante, la prostitution est interdite. Mais si les maisons closes étaient de nouveau légalisée , la prostitution se ferait autrement et plus proprement certainement.  Les femmes seraient mieux traitées et aurait la "sécurité de l'emploi" ainsi qu'un accès à la sécurité sociale.
Et vous , qu'en pensez vous ?

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