Cela fait quelque temps que j'aimerai participer à des concours d'écriture érotique , sans jamais vraiment oser me lancer !
Pourquoi ? Peut être par peur de ne pas être suffisamment au niveau , l'écriture est un art mais l'écriture érotique l'est plus encore !
Ce n'est pas l'imagination qui me manque mais il faut aussi que l'histoire tienne la route et ne vire pas au glauque.
J'ai aussi un peu peur, je l'avoue, d’être catégorisée.. Mon métier fait beaucoup parler, mais si en plus je me met à écrire des cochonneries !! Imaginez vous donc !
Mais après mures réflexion , j'ai pris mon talent à deux mains et tenter l’expérience.
C'est pourquoi , aujourd'hui , je vous le fait partager , afin que vous me donniez votre avis. Si cela vous plait je vous dévoilerai un extrait chaque semaine.
Vous êtes prêts? Installez vous confortablement et laissez votre imagination vagabondé...
« Laisses-toi aller... »
Sa voix est douce, chaude mais plus rocailleuse que d’habitude.
« Fermes les yeux. »
J’obéis immédiatement. Je sens ses doigts ouvrir un à un les
boutons de mon chemisier blanc, pour le faire glisser le long de mes épaules
tout en effleurant ma peau lentement, très lentement.
Un frisson parcourt mon dos.
Mais qu’est-ce que je fais là ? Il y a encore trois
mois j’étais sagement chez papa maman, nous allions à la messe le dimanche
matin, je faisais des batailles de polochon avec ma petite sœur et des parties
de scrabbles avec ma grand-mère...
Mais qu’est-ce que tu
fais ?.... Oh ! J’ouvre grand les yeux.
Ma jupe de tailleur noire vient de tomber sur mes chevilles.
Par réflexe je mets mes mains devant ma petite culotte en dentelle blanche, mes
bras protégeant du mieux qu’ils peuvent le hauts de mon corps.
« Tu as froid ?
-Euh non...
-Tu as peur ?
- .....
- N’ai pas peur, je suis là simplement pour ton plaisir,
pour te faire du bien. Laisses tes bras tranquilles et concentre-toi sur ce que
tu ressens. Laisses aller ta respiration, oublie tout le reste. »
Je plaque alors mes bras le long de mon corps, referme les
yeux et laisse aller ma tête en arrière afin d’essayer de me détendre un
maximum.
« Ne penses à rien. »
Facile à dire, j’ai constamment les
visages de mes proches qui défilent devant les yeux, mes parents, mes amis de la paroisse, Père
Francis qui m’a baptisée et vu grandir ... S’il me voyait aujourd’hui. En sous-vêtements,
totalement à la merci, s’abandonnant à la luxure...
Comment vais-je pouvoir embrasser
mon père dimanche prochain, lui qui a laissé sa fille partir à une centaines de
kilomètre de chez lui, pour qu’elle y fasse ses études sans même se douter un
seul instant que son petit bébé n’est plus si pur que cela à présent.
Je tente de me concentrer...
Je sens son corps derrière moi, ses
mains sur mes épaules, son souffle sur ma nuque...
Sa bouche se pose délicatement sur
l’intérieur de mon cou, un petit bisou, puis deux, puis trois... Ses mains ne
cessent de caresser mon dos, mes bras, mes épaules mais sans jamais toucher de
trop près ma poitrine ou mon bas ventre.
Comme
c’est bon...
Ma respiration s’accélère, mes jambes m'abandonnent... Je m'allonge sur le lit, le draps froid me surprend.
Enfin , elle me fait face.
Qu'est ce qu'elle est belle..."
